Le Crédit Mutuel Arkéa ou CMA est en litige avec le Crédit Mutuel de l’Est depuis maintenant 2 ans pour une question d’indépendance. Le CMA réclame son indépendance vis-à-vis du groupe tandis que la confédération nationale du Crédit Mutuel ou CNCM bat pour l’unité qu’il protègera jusqu’au bout. Les dirigeants d’Arkéa sont alors menacés d’absorption par la CNCM.
Arkéa va-t-il obtenir son autonomie ?
Arkéa, à travers ses trois fédérations en Bretagne, au sud-ouest et au Massif central, a effectué un vote interne pour l’obtention de son autonomie vis-à-vis du groupe CNCM. Le vote, rendu public, représente l’avis des membres d’Arkéa qui sont tous d’accord sur l’autonomie de leur groupe. Arkéa veut obtenir son autonomie tout en conservant la marque « Crédit Mutuel ». Ce qui n’est pas même pas pensable pour la CNCM qui prône sur l’unité. Si Arkéa s’entête à obtenir et garder son indépendance vis-à-vis du groupe, la CNCM se voit dans l’obligation d’absorber le groupe. Arkéa ne pourra plus alors agir par le biais de la marque « Crédit Mutuel ». La CNCM demande alors aux dirigeants d’Arkéa de renoncer à leur indépendance faute de quoi la mesure d’absorption prendra effet.
Pourquoi Arkéa se bat-il autant pour son indépendance ?
Arkéa conteste le régime suivi au sein du groupe CNCM, notamment concernant les mandants des dirigeants du groupe. Les mandats qui cumulent d’année en année de l’organe central ne conviennent plus au groupe Arkéa. Celui-ci décide alors de mettre la voile pour bâtir son propre empire. Arkéa craint surtout le cumul des mandats du directeur du CM11-CIC. Cette branche de la CNCM est devenue un concurrent potentiel du CMA, lui poussant à vouloir obtenir le statut d’organe central. Avec ce statut, le groupe sera en mesure de faire face à un tel concurrent. D’ailleurs, le président d’Arkéa estime qu’il remplit tous les critères pour obtenir un tel statut. Arkéa possède actuellement plus de 20 filiales spécialisées et emploie plus de 9 000 personnes.
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